1. Évaluez le potentiel locatif de votre bien
- Votre résidence est-elle bien située ? (tourisme, ville universitaire, etc.)
- Est-elle déjà meublée et équipée ? (cf. liste légale du décret du 31/07/2015)
- Est-elle facilement accessible pour les locataires ?
Si oui, elle est idéale pour la location meublée.
2. Choisissez votre mode de location
- Location saisonnière (à la nuitée, semaine, mois) → Liberté maximale sur le calendrier.
- Bail étudiant (9 mois) ou bail mobilité (1–10 mois) → Plus de stabilité, sans vous priver de l’été.
Astuce : cumulez plusieurs types de baux sur l’année selon vos disponibilités.
3. Vérifiez les obligations légales
- Déclarez votre bien en mairie (obligatoire dans certaines villes).
- Vérifiez les règles d’urbanisme ou de copropriété.
- Demandez, si nécessaire, une autorisation de changement d’usage.
- Tenez un registre de location si exigé localement.
Certaines villes limitent la location de courte durée des résidences secondaires.
4. Adaptez votre assurance
- Passez à une assurance habitation avec usage locatif.
- Vérifiez la couverture pour dégâts, responsabilité civile, vol, etc.
Bonus : cette assurance est déductible si vous optez pour le régime réel.
5. Optimisez la fiscalité
Deux options s’offrent à vous :
- Micro-BIC : abattement forfaitaire de 50 % (30 % pour la location saisonnière non classée à partir de 2025).
- Régime réel : vous déduisez toutes vos charges, amortissements, intérêts, assurances, travaux…
Le régime réel est souvent le plus rentable, même si vous occupez le bien une partie de l’année.
Pour Résumé :
Rentabiliser sa résidence secondaire, c’est possible sans renoncer à en profiter.
Avec un peu d’organisation et un choix fiscal avisé, votre maison de vacances peut devenir un investissement rentable et souple.
